L’appel des cèdres … Samedi 11 mars, l’association Neuilly-Liban réunissait quelques centaines de franco-libanais, de cœur ou d’appartenance, pour parler de l’enchevêtrement des crises au Liban et appeler à ce que la flamme reste allumée. Mais quelle flamme, pourrait-on se demander ? Cette flamme millénaire c’est le cèdre. Le patrimoine du Liban ; dont la fragilité, à l’instar de ce que les crises produisent, pourrait entraîner le pays dans un effondrement. Et pourtant … Un infatigable médecin, le Dr. Youssef Hawk a entrepris depuis quelques années de reboiser les montagnes. Des milliers de cèdres ont déjà été plantés. Au-delà du symbole, le cèdre figure le commun libanais, ses racines et son avenir. « La bataille du cèdre » c’est la bataille du Liban ; c’est celle des Libanais face à leur propre destin. C’est une bataille que nous sommes tous appelés à mener : celle du souffle de nos racines face à la résistance des fins de cycles erratiques, performatives et confuses. Au cours de cette soirée, d’autres « infatigables », dont Rami Adwan, Ambassade du Liban en France, Karim Emile Bitar, la journaliste Sibylle Rizk et de nombreuses personnalités de la diaspora libanaise, dont l’entrepreneur Carlos Faddoul et bien d’autres, sont venus partager leur espoir d’un nouveau Liban. Le Grand Liban de 1920 formait la perspective d’un peuple libre ; l’appel des cèdres ouvre un renouveau dont les racines interpellent les communautés d’intérêt. Le nouveau Liban sera à l’image du Dr Youssef et des milliers de jeunes cèdres qu’il plante, libre, rayonnant et authentiquement consensuel.