Deux priorités pour avancer …

Alors qu’une grande échéance électorale ouvre plutôt un élan, nous sommes encalminés avec une Nation fragmentée, des Français démissionnaires, une défiance au zénith et une feuille de route impossible à ce stade. Peu importe à qui la faute ! L’urgence n’est plus sur ce registre, ni sur celui d’un casting de circonstance. Il est plutôt temps de fixer quelques priorités qui feront sens auprès des Français et convoqueront la responsabilité de chacun. Nous n’avons pas les moyens, ni le temps de neutraliser un mandat. Je vois deux priorités qui devraient inspirer dès aujourd’hui la construction de l’union dont le Président de la République porte la responsabilité :

 

La 1ère s’incarne dans la proximité, là où les Français vivent et aspirent à vivre, là où les grandes politiques publiques, de santé, d’éducation ou de transition écologique, s’organisent. La géographie des votes démontre s’il en est besoin la fracture qui se dessine dans le pays et l’urgence de s’en saisir. J’appelle à ce que soit rapidement proposé un nouvel acte de décentralisation pour réengager la politique au plus près du quotidien de tous les Français, en confiance avec les collectivités territoriales, en lien avec les acteurs locaux.

 

La 2ème priorité est nationale. Elle s’inscrit dans deux directions : la restauration de l’ordre républicain par un renforcement drastique des moyens de police et de justice ; le lancement d’une réforme conjointe des retraites et de l’autonome pour assurer la dignité de tous. Ces deux priorités appellent une nouvelle politique budgétaire plus frugale et moins fiscale. Elle devra être basée sur un vaste plan d’investissements en infrastructures et équipements publics qui aura le triple effet, de renforcer la confiance, de relancer l’aménagement du territoire et de stimuler les leviers de croissance indispensables au rétablissement des marges de manœuvre budgétaire.

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