Bien qu’étant le Maire d’une des villes les plus « métropolitaines » de France et vice-président en charge de l’économie d’une intercommunalité qui ne ressemble pas à celle des zones rurales, Paris-Ouest-La Défense, je me retrouve dans cet appel des Maires ruraux de France. Parce qu’il incarne les trois leviers dont nous avons besoin pour sortir des crises actuelles : Rétablir la confiance par la démocratie de proximité ; avoir une ambition pour le développement de toute la France et bâtir une nouvelle économie à partir de nos avantages comparatifs et des singularités que recèlent nos territoires; donner un sens à l’innovation en la mettant au service des choix de vie auxquels aspirent les Français.
Aujourd’hui le « Grand débat » souffre de trois maux : Quel sens ? Quelle ambition ? Quelle légitimité ? Les tergiversations sur les thèmes ou sur l’organisation trahissent une approche précipitée, confuse sans autres objectifs que de tenter quelques réglages. Ce débat est circonstanciel alors qu’il pourrait être celui dont la France a besoin et qu’elle attend depuis des années pour redéfinir son projet de société.
Je suis convaincu qu’en laissant aux Maires l’initiative des débats sur l’avenir de leur territoire avec leurs administrés, on répondra mieux qu’avec n’importe quel « Grand débat national » à la question essentielle que le Président de la République devrait poser :
Comment permettre à chacun de vivre, de travailler et d’être heureux là où il le souhaite … ?
C’est à partir de cette question centrale que se dessineront les réponses à l’ensemble des crises que nous traversons. C’est aux maires de se mobiliser pour y répondre et au Chef de l’Etat de leur faire confiance et de les entendre.
Pour accéder à la pétition :
Trouvez vous normal que le Président d’une Communauté de Communes puisse empêcher l’une d’entre elle, sous prétexte qu’elle n’a plus la compétence économique, de faire une zone artisanale afin que ses artisans locaux puissent construire un atelier pour une mise aux normes un désenclavement.
C’est un abus de pouvoir, c’est vider la commune de sa substance économique.