A quelques semaines des échéances présidentielles le débat politique plonge dans une configuration qui laisse craindre le pire pour la France : les partis s’entre-déchirent, le populisme gagne du terrain et l’offre de renouveau cède à la séduction.
Les Français sont partagés entre des sentiments de colère, de tristesse ou de résignation. La défiance progresse partout où la confiance est nécessaire. La France ne mérite pas cela. L’espérance qu’elle suscite nous appelle à réagir. Je reste convaincu que la présomption d’innocence, l’absence d’alternative et les travaux réalisés par François Fillon pour constituer un socle de réformes, plaident en faveur du maintien de sa candidature.
Il ne s’agit pas de nier les fautes commises, ni les erreurs, ni les dérives du système politique mais au contraire de les reconnaitre et de les assumer pour qu’elles soient le point de départ d’un renouveau de notre démocratie.
Aujourd’hui – pour ceux d’entre nous qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre – l’heure n’est pas à la curée mais à la mobilisation en pensant d’abord à la France.
Cher Monsieur, je profite de cette possibilité que vous nous offrez de correspondre pour vous remercier et vous féliciter de soutenir Monsieur François Fillon … si tous les ‘politiques’ avaient ce même courage, cette même ténacité ; nul doute la France pourrait se redresser, redevenir ce Pays que l’on regarde avec envie, que l’on copie. Il est difficile de croire à la sincérité et à la probité de ces hommes et femmes qui – hier – l’accompagnaient. Le fait qu’ils le lâchent, prétendant ne plus pouvoir tenir une campagne positive avec lui, dénote leur peur de la perte – possible – de leurs « avantages » … là est la honte ! Quant à ses soi-disant amis politiques, qu’attendent-ils pour réagir et agir de concert … non, ils attendent, ils ne font rien pour l’aider craignant qu’un jour on le leur reproche. Que ne disposons-nous, Français, de vitrine – voire de media – pour nous battre avec lui pour une France riche de son Histoire et de ses Traditions …
M. Fromantin a raison, Francois Fillon n’est même pas mis en examen, encore moins jugé, et donc il est toujours présumé innocent.
Le fait que des politiques le lâchent, prétendent ne plus pouvoir f aire campagne, montre seulement leur peur de perdre leur « fond de commerce », c’est une honte ! Quant à ses soi-disant amis politiques, ils ne font rien pour l’aider. Je n’éprouve que du mépris pour ces apparatchiks.
Vous verrez que la Place du Trocadéro sera trop exiguë pour contenir ceux qui veulent affirmer leur soutien.
Puisse M. Fromantin etre entendu urbi et orbi …!!!
Le manque d’alternative est évident. Qui dans l’UMP va pouvoir se montrer plus honnête que Fillon ? Juppé avec son passé d’emplois fictifs et d’abus de biens sociaux ou les jeunes qui n’ont eux, pas encore eu le temps de beaucoup magouiller ?
Le populisme gagne du terrain par ce que le PS ne représente plus la gauche et LR ne représente plus la droite. Les primaires ont dévasté notre cohésion républicaine, imposant l’ affrontement de deux illusions sur des fondements de haine sociale. Le programme de revanche de M. Fillon ne pouvait conduire qu’à l’échec économique de la France et au retour du PS dans cinq ans. Aujourd’hui, M. Fillon est le candidat de l’ anarchie: contre le gouvernement, contre une presse libre, contre la justice.
L’ excellent éditorial du quotidien genevois modéré LE TEMPS (2 février) parle de « la thèse de l’insurrection citoyenne » de M. Fillon.
M. Fillon, par son aveuglement égoïste, prépare la destruction électorale de la droite aux législatives
Non, la droite ne peut représenter le désordre et poursuivre l’oeuvre de désordre de la gauche.
M. Fromantin compromet son projet courageux d’une nouvelle force politique en soutenant la décomposition de la droite soumise à l’ambition d’un homme, non d’une politique.
Il serait utile qu’ il soutienne le projet de M. Macron et contribue à le maintenir dans le centre droit pour une politique de stabilité.
Vous avez entièrement raison.