Sur le principe d’engager des Français en politique …
« Une démocratie ce ne sont pas deux sociétés qui se font face : un « monde politique » et une « société civile » (…) ce sont des français, des françaises, qui ont cette responsabilité de se mêler de la chose publique, en mettant leurs talents, leurs expériences, leurs compétences à la disposition de leur pays »
Sur la nécessité d’avoir des hommes politiques expérimentés …
« Si les partis politiques étaient expérimentés et compétents, la France n’aurait pas 2000 milliards de dette, des millions de chômeurs et ne décrocherait pas sur la scène internationale (…) Le problème, c’est que nos hommes politiques professionnels ne sont plus expérimentés par rapport aux défis d’aujourd’hui »
« Je dénonce ceux qui font de la politique de façon technique, fonctionnaliste, professionnelle, froide, en bougeant tel curseur sur la fiscalité, la TVA ou sur les prestations politiques sociales : heureusement la politique ce n’est pas ça. Si la politique est un engagement et non pas un métier, comme je persiste à le croire, il faut remettre dans le débat des convictions, un idéal, des valeurs, un regard sur l’avenir »
Sur sa différence avec Emmanuel Macron …
« Le point de départ d’Emmanuel Macron est sa mise sur orbite au plus haut niveau. Le mien ce sont des élections à Neuilly-sur-Seine en 2008 contre un système politique qui pensait que la ville lui appartenait (…) Je viens d’une PME, puis je suis parti d’un scrutin local et j’ai été élu parlementaire. Nos points de départ ne sont pas les mêmes, l’approche non plus (…) On ne retrouvera une confiance durable qu’en s’appuyant sur les acteurs de proximité »
Sur François Fillon …
« Je soutiens son programme mais j’observe avec inquiétude le délitement du débat (…) sa candidature est comme le paratonnerre d’un vieux système »
Sur l’appel des 577 pour la France …
« Il faut ramener du sang neuf dans la politique à partir des territoires, avec ceux qui font la France au quotidien et qui ont la légitimité de leurs actions (…) Notre programme s’intitule : « Pour une nouvelle géographie politique », il vise trois transformations, celle des territoires, celle des institutions et celle des acteurs politiques afin de donner une nouvelle impulsion aux politiques publiques »
« Je lance un appel à nous rejoindre sur www.577.fr à tous ceux peuvent amener quelque chose à leur territoire et à la France. Tout le monde peut être candidat avec 577 pour la France : nous demandons aux candidats d’adhérer à une charte et à des éléments programmatiques, de trouver 100 soutiens dans leur circonscription et au moins 4000 € de promesses de dons (…) C’est exigeant mais nécessaire pour la qualité du projet collectif »
A la question : « Est-ce que Théo pourrait être candidat ? »
« On a des profils variés qui représentent la France et la vraie vie : des entrepreneurs, un commissaire de police, des présidents d’association, une notaire, un greffier du tribunal de commerce (…) Ils sont le reflet de la France. Le jeune Théo d’Aulnay-sous-Bois qui est actif dans le milieu associatif a probablement sa place dans le débat politique. Tous ceux qui font la France dans les quartiers, dans les campagnes, dans les villes, dans les entreprises, doivent se mêler de politique car leurs expériences, leurs talents et leurs compétences sont indispensables pour la France »
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