Des valeurs socles :
577 Pour la France a mis en place un projet politique construit sur des principes de confiance et de subsidiarité en veillant à ce que chaque Français puisse être l’acteur d’un projet politique, dans toutes ses composantes, à la fois territoriale, économique et sociale.
Ce projet procède d’une vision positive de la France.
Il prône l’audace, l’engagement et la responsabilité. Il constitue un plan de développement pour donner un avenir à la France plutôt qu’un plan de rigueur pour réparer les erreurs du passé.
Des orientations stratégiques :
Cette vision de la France est structurée autour de six orientations stratégiques : l’organisation de la France, la réforme des institutions, la compétitivité des entreprises, la politique sociale, la réforme de l’éducation et l’ambition européenne.
12 mesures chocs qui s’inscrivent dans cette double matrice de valeurs et d’orientations stratégiques
1 – Lancer une vaste réforme de l’organisation et de l’aménagement des territoires pour réinvestir la France et revaloriser tous ses atouts.
Mettre tous les Français à moins d’1h30 d’une métropole connectée au monde et à moins de 20 minutes des services de proximité auxquels ils ont légitimement droit.
Seuls trois échelons persisteront : 1) les communes, 2) les intercommunalités aux pouvoirs renforcés, organisées autour des 450 villes moyennes et 3) les Régions structurées autour de 8 à 10 métropoles-pivots.
Ce nouvel acte de décentralisation s’accompagnera d’un transfert de pouvoirs réglementaires et normatifs aux territoires.
2 – Proposer aux Français d’être financièrement intéressés et impliqués dans le développement et la prospérité de leur pays.
Lancer un emprunt national de 70 milliards d’EUR, exonéré fiscalement, pour financer un programme ambitieux de relance des investissements publics.
Ce programme d’investissement aura trois destinations prioritaires : 1) développer les mobilités dans le cadre de la nouvelle carte d’aménagement des territoires, 2) revaloriser le patrimoine culturel de la France, 3) accélérer et finaliser la connexion numérique de tous territoires.
3 – Réformer nos institutions et prendre davantage en compte les besoins de nos territoires.
Transformer le Sénat en « Assemblée des Territoires » afin de permettre aux acteurs locaux et régionaux d’être associés aux décisions politiques nationales qui les concerne.
Les présidents des métropoles, des régions et des intercommunalités siègeront au sein de cette instance. Elle légiférera sur tous les sujets qui ont un impact direct sur la vie et le développement des territoires et des Français.
4 – Mettre les jeunes Français en situation de servir leur pays et de lui apporter leurs énergies et leurs compétences.
Créer un service national autour des nouveaux enjeux de la France en termes d’innovation, de création, de sécurité et d’action sociale.
Il offrira à tous nos jeunes l’opportunité à la fois de bénéficier d’une plate-forme d’orientation et de formation, et de contribuer aux grandes priorités nationales.
Sa durée sera variable selon les missions, les projets et les formations retenues. Il s’agira davantage de donner du temps pour la France que d’être mobilisé pendant une période continue.
5 – Créer un service de l’emploi qui soit à l’intersection des attentes des chômeurs et des besoins des entreprises.
Transférer les missions de Pôle emploi à des associations ou des organismes privés, spécialisés par territoire ou par filière, avec des objectifs à atteindre.
Les politiques de l’emploi seront ainsi conduites au plus près des entreprises et de leurs spécificités avec la liberté pour chaque région d’adapter son dispositif à ses enjeux.
6 – Engager les Français dans le développement économique de leurs régions.
Créer des places de marché régionales pour mobiliser l’épargne et l’investir dans le développement des entreprises et des infrastructures régionales.
L’épargne des Français représente une manne financière considérable qui échappe en grande partie au développement de nos PME. Cette épargne disponible est un formidable atout qu’il faut remettre au service de l’investissement productif vecteur de compétitivité et d’emploi.
7 – Ouvrir l’engagement politique aux talents dont la France a besoin pour se moderniser et se développer.
Basculer 50% du financement public des partis politiques vers les candidats, y compris aux élections locales et régionales, afin de faire émerger une nouvelle offre politique.
Ce niveau passerait à 100% à l’horizon 2020.
Cette mesure permettra à des nouveaux acteurs de la vie politique de bénéficier de financements publics pour accompagner leurs projets.
8 – Intéresser les forces de police et de gendarmerie à l’efficacité des mesures de sécurité prises sur le terrain.
Créer un fonds de sécurité abondé par les compagnies d’assurance pour compléter la rémunération des policiers et des gendarmes dans les secteurs où la sécurité progresse.
L’idée est de rétablir une cohérence entre la performance et la motivation de ceux qui travaillent sur l’une de nos priorités nationales. Ce fonds sera abondé à la fois par les prises réalisées auprès des délinquants et par les économies réalisées par les assureurs.
9 – Réformer le système des allocations sociales.
Remplacer les différentes allocations par un bouclier social qui assure aux Français un socle de droits dès lors qu’ils sont en difficulté.
La création d’un bouclier social permettra de mettre fin au maquis des systèmes d’aides sociales, d’instaurer un mécanisme équitable et lisible de redistribution et d’éliminer les effets d’aubaines. Il sera calculé à partir d’une série de paramètres liés à l’âge, à la situation familiale et au domicile.
10 – Introduire un engagement réciproque dans le cadre des prestations sociales et familiales
Soumettre les prestations familiales à un « contrat des droits et des devoirs » entre les familles et les organismes payeurs.
Cela permettra de distinguer ce qui relève des responsabilités de chacun dans l’éducation des enfants en prenant en compte les difficultés de certaines familles.
11 – Mobiliser davantage les ressources bénévoles et associatives.
Créer un statut « d’associations/ de bénévoles des services publics » pour déléguer davantage de missions de services publics au secteur associatif.
Cette mesure s’accompagnera de mesures spécifiques liées au statut des bénévoles concernés, en particulier en matière d’accès à la formation et de bonification de leur retraite.
12 – Inscrire l’Europe dans une nouvelle perspective de projet.
Lancer un programme européen d’infrastructures de mobilités pour promouvoir une Europe décentralisée construite autour des régions et de leurs projets.
Ce programme serait orienté dans trois directions : 1) la circulation des européens entre les grandes métropoles, 2) la mutualisation des grandes infrastructures portuaires et de leurs hinterlands, 3) le lancement d’un programme de recherche et de développement des systèmes de transport d’avenir.
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