L’annonce des chiffres de la balance commerciale en pleine torpeur estivale est l’une de ces informations qui passe presque inaperçue mais qui mériterait plus d’attention compte tenu de son impact à moyen et long terme. Les 24 milliards d’EUR de déficit au 1er semestre de cette année sont alarmants. Ils montrent une nouvelle fois que la France continue de décrocher dans l’économie mondiale
1) malgré une baisse sans précédents de la facture énergétique,
2) malgré un taux de change favorable,
3) malgré le CICE,
4) malgré le pacte de responsabilité.
Depuis plus de 10 ans, personne ne se préoccupe de cette lente érosion qui est le reflet d’une carence coupable de toute la classe politique vis-à-vis de nos perspectives économiques.
La croissance et l’emploi sont pourtant directement suspendus à nos performances à l’export car les effets de la demande intérieure font une large part aux importations et ne créent pas les conditions d’un développement durable de notre économie.
Si nous voulons redresser la France, nous devrons arrêter le bricolage et faire de notre compétitivité à l’international un enjeu majeur et prioritaire de la campagne de 2017.
Dès le mois d’octobre, avec 577 Pour La France, nous ferons une série de propositions innovantes pour relancer notre activité internationale, connecter nos territoires au monde, lancer une véritable politique d’innovation et donner enfin de l’oxygène aux entreprises françaises.
Constat très lucide (et rafraîchissant) de la situation, notamment sur l’ordre des priorités économiques pour la France. 🙂 Il faut faire les choses différemment, surtout intelligemment et courageusement. JPD
Quelle vérité criante dans cet article qui montre une fois de plus la nécessité urgente de réorienter les efforts publics vers le développement des entreprises françaises vers l’international seul porte de succès pour l’emploi!