Retrouvez ma question au Ministre de l’Economie sur l’évolution des chiffres du chômage et du commerce extérieur :
Coup sur coup, on découvre les mauvais chiffres du chômage et du commerce extérieur. D’un côté, le chômage augmente de +0.7%, de l’autre, les exportations stagnent à +0.1%. Ces 2 chiffres semblent intimement liés.
L’économie française décroche de plus en plus, y compris sur les secteurs où ses avantages compétitifs étaient les plus forts. En moins de 20 ans, la France a perdu la moitié de ses parts de marché à travers le monde. Cette dégradation de notre économie est probablement la première cause de l’évolution de chômage et plus particulièrement du chômage de longue durée.
« Comment peut-on imaginer créer des emplois dans une économie atone, qui perd des parts de marché et dont le nombre d’entreprises exportatrices s’est réduit ? » interroge le Député-maire de Neuilly-sur-Seine.
Ce ne sont pas les contrats aidés supplémentaires qui résoudront le problème mais de véritables mesures structurelles portant sur la compétitivité de nos entreprises.
C’est d’ailleurs ce que vient de rappeler le Conseil d’analyse économique* (CAE) qui s’inquiète, à juste titre, de nos pertes de parts de marché et qui invite le Gouvernement à évaluer rapidement le réel impact du CICE pour vérifier sa pertinence sur la compétitivité des entreprises et à lancer des mesures structurelles en faveur de la production.
« On peut s’interroger sur l’efficacité réelle du CICE, dont le CAE indique qu’il pourrait générer des effets contre-productifs en exerçant une pression sur les salaires de 2 à 3 fois le SMIG, ceux-là mêmes qui sont les plus impliqués dans nos exportations » déplore Jean-Christophe Fromantin.
* Note du CAE, mai 2015 « A la recherche des parts de marché perdues »
J’ai le sentiment que ce ministre, ne peut agir. Il est pris dans un système politique ou les intérêts personnels passent avant l’intérêt national. Quand la gauche dit blanc, la droite dit noir et inversement et systématiquement.(même dans leur propre parti) Il est difficile d’avancer quand on marche à reculons. On se moque de nous. (pour être poli)