« Le renoncement au respect du pacte de stabilité et de croissance est un mauvais coup porté aux générations futures » déclare Jean-Christophe Fromantin, candidat à la présidence de l’UDI.
Car il ne s’agit pas d’un incident de parcours dont l’inflation serait la cause, mais bien du prolongement permanent d’une politique délibérée – entamée depuis trop d’années – de laisser-aller, qui alourdit inexorablement la dette de la France et son potentiel de transformation.
« On a toujours une bonne raison de ne pas bouger » déplore le Député des Hauts-de-Seine. Dans le cas présent, on peut rappeler que la faiblesse de l’inflation agit, certes sur les recettes, mais aussi sur les dépenses ; que le cumul de la moindre augmentation des dépenses de l’Etat et du coût exceptionnellement bas de l’argent, vient largement compenser cette baisse de recettes.
On peut également regretter que la France cherche à s’exonérer du respect du pacte de stabilité en évoquant l’environnement économique international. Car ce qui est vrai pour la France l’est également pour les autres pays de la zone euro, or cela n’empêche pas pour autant la plupart d’entre eux de respecter leurs engagements européens.
Enfin, la proposition d’augmenter la TVA est un véritable piège. « Autant nous devons soutenir des hausses de TVA pour baisser le coût du travail et stimuler la compétitivité, autant il est terriblement dangereux d’utiliser ce levier pour financer des déficits » alerte Jean-Christophe Fromantin à propos de la proposition du Député PS Christophe Caresche.
« Il est urgent de lancer un pacte de réforme de fond et d’initiatives sur 5 grands axes : la fiscalité, l’Etat-providence, l’organisation des territoires, le fonctionnement de l’Etat et la relance européenne ; et de réamorcer, avec des mesures d’urgence, les deux leviers d’investissement et de compétitivité » déclare le candidat à la présidence de l’UDI.