Alors que les débats et les conciliabules vont bon train pour diriger la Métropole du Grand Paris (MGP), on peut s’interroger s’il y a un sens à ce que son futur Exécutif soit, purement et simplement, une projection des rapports de force des partis politiques. Si la MGP est d’abord une assemblée des Maires du Grand Paris, il serait logique, à l’instar de ce que l’on fait dans nos villes, que son équipe exécutive soit, elle aussi, issue d’une majorité de projet plutôt que d’un compromis entre les appareils politiques.
« Que l’on soit ou non favorable à cette nouvelle échelle territoriale, ce qui est certain, c’est qu’elle existe, et que nos électeurs attendent de nous qu’on en fasse autre chose qu’un espace de pouvoir et de posture (…) Les compétences de la MGP sont suffisamment aléatoires pour qu’elle devienne ce que l’on en fera, une coquille vide ou une base de départ » rappelle le Député-maire de Neuilly et futur délégué métropolitain (DVD)
C’est la raison pour laquelle Jean-Christophe Fromantin appelle les candidats à la Présidence de la MGP, au-delà de la recherche des équilibres politiques ou territoriaux, à travailler à ce que leur projet d’Exécutif soit aussi l’expression d’une ambition pour le Grand Paris et d’un esprit d’équipe autour d’une majorité de projet.