Je regrette que le recours à l’article 49-3 ait empêché de matérialiser par un vote solennel une amorce de convergence sur quelques dispositions concrètes de nature à accélérer ou simplifier nos processus économiques.
C’est une occasion manquée, mais je suis convaincu que d’autres opportunités se présenteront de se rassembler sur des mesures de bon sens. Car il n’est pas acceptable qu’une coalition d’archaïsmes bloque et ralentisse les réformes incontournables dont la France a besoin.
Ce qui vient de se passer marque néanmoins une véritable fracture au sein du parti socialiste ; entre les tenants d’une ligne conservatrice de gauche et ceux d’inspiration plus libérale, ouverts aux solutions qu’appellent les enjeux de compétitivité qui se posent à notre pays.
Cette réalité justifie à elle seule la motion de censure déposée par l’opposition.
Car cette faille béante dans la majorité parlementaire affaiblit la France dans une séquence qui appelle d’urgence des évolutions dans notre modèle économique, social territorial et d’organisation de l’Etat.
Or, comment pouvons-nous imaginer de grandes réformes quand les plus petites se heurtent aux immobilismes les plus tenaces ?
La France se tétanise et les Français s’impatientent.
Je voterai la motion de censure, mais au delà de cette posture d’indignation, il revient surtout à l’opposition de faire des propositions audacieuses et structurées dans l’intérêt de la France.
Oui, comme J.M.CAVADA.
Suis en train de vous écouter sur Bfm Business. Bravo, allez y, faites sauter ces clivages politiciens débiles. Vos confrères parlementaires de tout bord sont majoritairement ringards, ne comprennent rien aux français, sont dans le calcul lerso. Il y en narre.
Engouffrez vous dans ce passage! Dégagez une majorité de gens de bonne volonté qui veulent que ça change.
Ce n’est qu’ un début…!
Je suis trop vieux pour croire aux bons et aux méchants.
Le conservatisme ne somnole pas seulement à gauche. Le libéralisme, par habitude, soutient souvent les archaïsmes dans les entreprises.
M. Fromantin, par un amendement, avait su vaincre un dogmatisme libéral et rappeler le rôle fondamental du Parlement. Il est opportun qu’il présente aujourd’ hui ses idées pour affirmer notre démocratie parlementaire face à un exécutif toujours plus politicien.