COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Permis de conduire : épreuve test pour la loi Macron
S’il y a bien une disposition dans la loi Macron qui pourrait profiter à des centaines de milliers de français, c’est celle du permis de conduire !
Or, les mesures proposées dans le texte initial ne sont pas de nature à débloquer la situation et en particulier le problème des 1 million de places manquantes à l’épreuve pratique du permis automobile (permis B) en France.
Depuis 24 heures, de vifs débats se déroulent entre le Gouvernement, les Rapporteurs et le Député UDI Jean-Christophe Fromantin, qui a proposé deux amendements visant à externaliser l’épreuve pratique du permis B auprès d’organismes certificateurs.
Ce soir, un vote à égalité a failli faire passer la proposition du député Jean-Christophe Fromantin. Suite à ce vote, le Ministre s’est engagé à ce qu’un nouveau travail soit fait entre le député et son ministère pour aboutir à une véritable solution dans le cadre de la séance à venir dans l’hémicycle.
« J’espère que le Ministre saura faire preuve d’audace, sur une disposition du texte qui pourrait être de nature à faciliter la vie de millions de français et contribuer à améliorer la situation de l’emploi, en particulier pour les jeunes. »
Monsieur le député.
Je suis enseignante de la conduite. Je suis diplômé, je possède une autorisation d’exercer par la préfecture, je suis inscrite à l’ ursaaf, je possède mon propre véhicule neuf et équipé double commande, j’ai une assurance qui couvrent les élèves, les inspecteurs et moi même et pourtant la loi m’interdit d’enseigner à des élèves qui souhaitent passé leur permis sans le biais d’une auto école dite traditionnelle! Je suis donc prête à exercer mais la loi française m’oblige à rester au chômage et donc percevoir des indemnités alors que je pourrais travailler dès demain et ne plus être inscrite en tant que demandeur d’emploi?
Mon métier me passionne et comme beaucoup d’enseignants, malheureusement nous sommes obligés d’exercer notre métier par le biais d’une auto école. ( en suivant sa politique bien entendu) Nous souhaitons travailler enfin librement. Libérer notre profession n’aura pas comme unique conséquence la baisse des prix, elle permettera d’ouvrir la concurrence de la QUALITÉ! Notre profession doit se modernisée et évoluer. Nous parlons souvent de l’intérêt des gérants, mais que prévoyez vous pour les enseignants? Aujourd’hui c’est triste mais nous sommes pas reconnu à notre juste valeur.
Monsieur le Député
Ayant été moi-même fournisseur d’abord du SNEPC (Sce Natl de l’Ex. du Permis de Conduire) et puis du Min.des Transports, (qui ont fait appel à mon système de cartes perforées pour l’examen du code) je puis témoigner de la supériorité de l’approche privée. Les examinateurs du SNEPC, souvent des militaires à la retraite, avaient une bien plus grande souplesse en ce qui concerne leurs horaires de travail et leurs déplacements que les fonctionnaires qui leur ont succédé. De réforme en réforme (régionalisation etc.) tout a été fait pour alourdir le système…qui ne prévoit à ce jour ni un examen de vue des candidats, ni une obligation pour les séniors de repasser les épreuves. La situation actuelle est donc très peur satisfaisante !