« Le système politique est à bout de souffle »
Candidat à la présidence de l’UDI, Jean-Christophe Fromantin appelle à un profond renouvellement des partis politiques pour qu’ils jouent à nouveau leur rôle d’interface entre les Français et leurs institutions. Le taux de défiance inédit des Français vis à vis des partis politiques nous interpelle fortement.
« Il y a urgence à réengager la société civile dans un mouvement politique »
Jean-Christophe Fromantin appelle à un réengagement de la société civile dans les affaires de la France. Il rappelle que ce ne sont pas nos institutions qui posent des difficultés mais l’évolution des comportements de ceux qui les pratiquent. On change les décors et les costumes mais on garde les mêmes acteurs et les mêmes textes depuis trente ans.
« Je ne serai pas le Président d’un parti comme les autres »
Avec 7 propositions innovantes (ci-dessous), il préconise une co-gouvernance avec la société civile, des investitures qui se décident au plus près des territoires, un mandat non renouvelable pour les dirigeants du mouvement, un travail de médiation et de proposition et une organisation de type coopérative. Il propose également que le système de financement par les adhésions soit supprimé et remplacé des contributions et des dons.
« L’UDI doit être un parti de gouvernement et être présent à l’échéance présidentielle »
Le Député des Hauts-de-Seine est convaincu que l’UDI doit s’inscrire dans une perspective présidentielle, fort d’une vision, d’un projet, d’une feuille de route et d’une équipe. Il ne croit plus à l’approche de l’homme providentiel, omniscient et omnipotent, bâtie sur des clivages et des postures partisanes. L’UDI doit incarner ce renouveau et être prêt à le défendre jusqu’à l’élection présidentielle.
Sept propositions concrètes et innovantes pour bâtir un grand parti politique
1. L’UDI doit élaborer un projet de gouvernement
Un parti politique ne se justifie que s’il incarne un courant de pensée et une conception de la société. L’UDI doit engager son projet pour en faire un projet de gouvernement, qui va bien au-delà d’une plateforme électorale. Le sujet des alliances ne vient qu’en dernier ressort ; elles n’ont de sens que sur une convergence de fond.
2. L’UDI doit construire le premier réseau politique de la société civile
Il faut réengager la société civile dans la politique. L’UDI doit être un espace collaboratif sur les idées et les propositions, mais aussi un espace de médiation et de pédagogie. La composition des instances dirigeantes doit être équitablement répartie entre ceux qui détiennent un mandat électoral et les représentants de la société civile.
3. L’UDI doit être un parti intégré
Si elle ne veut pas être une formation d’appoint mais se muer en force politique, l’UDI ne peut rester une confédération de partis. Seules les personnes physiques doivent pouvoir en être membres.
4. L’UDI doit être un réseau coopératif et territorial
Elle se construit à partir des territoires et sa gouvernance est ascendante. Les investitures s’arbitrent dans les délégations locales et régionales sur la base d’un projet, d’une feuille de route et des compétences mobilisées. Elle s’applique à elle-même le principe de subsidiarité.
5. L’UDI doit être gérée selon une charte d’éthique et de renouvellement
Un code éthique doit être rédigé sur le comportement des dirigeants, comme des militants. Le non-cumul des mandats dans la durée doit s’imposer pour éviter la professionnalisation. Les membres de l’UDI ne peuvent faire qu’un mandat de cinq ans maximum au sein des structures dirigeantes, une limite d’âge à 67 ans est instaurée et les moins de 30 ans intègrent toutes les structures de Gouvernance
6. L’UDI doit être un parti de contributeurs plutôt que d’adhérents
L’engagement politique ne peut pas se réduire au seul versement ou au simple renouvellement d’une cotisation. Consacrer du temps, apporter des idées méritent d’être autant valorisés que les contributions financières. Les dons et contributions seront préférés aux cotisations.
7. L’UDI doit être un parti collaboratif et contemporain
L’UDI doit être de son temps et vivre au rythme du monde actuel. L’implication des jeunes dans toutes les instances dirigeantes locales et nationales, l’utilisation d’outils technologiques favorisant les échanges directs et en temps réel, l’organisation d’ateliers participatifs au plus près du terrain plutôt que de grands shows coûteux, sont autant de signaux lancés pour favoriser une participation plus directe, plus large et en amont des décisions.
chiche jean christophe,
je suis d’accord pour apporter ma contibution au changement de méthode (décors et acteurs) en insufflant un peut de sang nouveau. mais je reste persuadé que comme toute entreprise un pays doit être dirigée par un chef ayant du charisme qui sache s’entourer en ayant réellement la liberté de choisir ses équipes en fonction des compétences réelles et non en suivant le perpétuel protocole des remerciements …
la france a tout a gagner a changer radicalement de méthode.
j’approuve ta démarche et tu peux compter sur moi si besoin pour être porte parole de ton action.
Il appartient évidemment aux membres de l’ UDI de régler la question de la présidence de leur mouvement, et aux amis de l’ UDI d’ avoir un avis sur la question.
Comme simple ami de mon pays, je souhaite qu’ un homme nouveau l’ emporte sur un ancien ministre de la Défense qui suit l’ affolement irresponsable des media pour l’ ISIS et qui néglige les intérêts de notre industrie en contredisant Philippe Folliot, chargé des questions de Défense à l’ UDI.
La vanité est le mal français. L’ héritage malsain de mai 1968 (pour sa partie agitation intellectuelle) est d’ avoir détourné de l’ action politique, au profit des sentiments d ‘autosatisfaction stérile.
Seuls les partis politiques permettent une action politique et tout parti sérieux, non une coalition hétéroclite d’ hommes du passé, serait le bienvenu.