Lors des débats sur la proposition de loi tendant à modifier la loi de 2011 relative à la bioéthique j’ai rappelé que le Comité consultatif national d’éthique a évoqué dans ses premiers rapports « l’énigme de la personne humaine » et la notion de « moindre mal ». Ces éléments devraient inspirer le débat actuel sur l’autorisation de la recherche sur l’embryon et devraient profiter au plus faible. Dans ce doute lié au mystère de la personne humaine et à la notion de moindre mal, il est nécessaire de rester dans l’état actuel de la loi: un régime d’interdiction avec dérogation.