Lors de mon intervention dans le cadre de la discussion générale en 2ème lecture j’ai pointé les quiproquos de ce texte et sa fragilité grandissante.
Quiproquo sur le temps des débats, quand le Gouvernement nous dit qu’il est urgent de voter alors que nos échanges n’ont fait qu’accentuer les incertitudes et les doutes. Quiproquo sur l’adoption, quand beaucoup de français pensent « adoption simple » alors qu’il s’agit d’adoption plénière avec rupture de la filiation. Quiproquo sur la PMA, quand le Gouvernement nous dit que ce n’est pas à l’ordre du jour alors que la jurisprudence européenne risque fort de nous l’imposer. Quiproquo sur le principe d’égalité, quand nous défendons l’exigence fondamentale à ne pas priver un enfant d’un père ou d’une mère … Quiproquo enfin sur l’interprétation du règlement de l’Assemblée nationale à tel point que son Président à évoqué en séance l’arbitrage possible du Conseil constitutionnel !
Quiproquo me paraît un mot bien gentil. Mensonge ou cynisme seraient sans doute plus appropriés.